Véritable ambassadeur de la gastronomie japonaise, le saké s’invite sur la carte des vins de nombreux restaurateurs en quête d’accords surprenants. Ancré dans la tradition nippone, cet alcool de riz surprend par ses similitudes avec l’univers du vin et de la bière, pour devenir aujourd’hui une des tendances émergentes dans le monde de la micro-brasserie.
Au Japon, le saké incarne une tradition immense qui prend sa source près des montagnes pures où les sources abondantes permettent aux brasseries de faire naître cet alcool à la réputation si déroutante ici en France. La faute à une
méconnaissance du produit qui le réduit bien souvent à un alcool fort et sans saveur que les clients des restaurants asiatiques dégustaient à la fin du repas. Au pays du Soleil-Levant, le saké se situe aux alentours de 14 à 16 degrés. Sa fabrication prend racine dans une tradition millénaire, bercée par cette eau minérale qui représente 80 % de la fabrication du saké. Et si l’art de le déguster se rapprocherait plutôt de l’univers du vin, sa production trouve de nombreuses similitudes avec la bière. Un produit hybride pour le marché européen qui puise toute son identité dans un savoir-faire ancestral et une matière première sélectionnée avec le plus grand soin : le riz.
Taux de polissage
Ce
Il reste 86% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Le Chef à partir de 37€
Créer un compte