« Le dimanche 16 mars, un décret publié au Journal Officiel annonce la fermeture des commerces non essentiels, en particulier les restaurants et les bars.
Un coup de tonnerre dans la profession qui a quatre heures pour fermer ses établissements. C’est une catastrophe économique : toutes les marchandises dans les chambres froides sont à jeter, plus aucun chiffre d’affaires n’est généré, alors que les charges continuent de tomber.
Conscient des dégâts provoqués sur tout un secteur, l’État met en place, en discutant avec les syndicats patronaux, des aides pour soutenir la profession en détresse: chômage partiel, report de crédit, prêt de trésorerie qu’il faudra rembourser, report de charges sociales – que le président de la République a promis d’abandonner, fonds de solidarité pour aider les entreprises de moins de 10 salariés etc.
La fin du confinement est prévue pour le 11 mai nous affirme notre président, souhaitons que cette date soit tenue.
D’ici là, la profession doit s’organiser, elle doit pouvoir présenter une doctrine et une stratégie auprès du haut-fonctionnaire chargé de la politique de déconfinement : Jean Castex.
Pour ouvrir les établissements de restauration, il faut absolument redonner confiance à la clientèle, aux employés et au gouvernement.
Nous constatons que de nombreuses initiatives, en ce sens, voient le jour :
. L’hôtelier Accor a confié le lancement d’un label certifié au bureau Veritas pour définir des standards pour l’hébergement et la restauration, en concertation
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