Philippe Blanck et son cousin Frédéric ont repris le domaine familial Paul Blanck dans les années 1980. Une évidence pour l’un et l’autre, qui ont consacré leur carrière à développer ces vins d’Alsace exceptionnels et à les diffuser partout à travers le monde. Tout en préservant une démarche artisanale qui ravit de nombreux amateurs.
Dans la famille Blanck, on est vignerons depuis 1610. Et pour Philippe, c’était une évidence que de reprendre le domaine familial, même s’il a tenté d’autres expériences professionnelles auparavant. « J’ai travaillé dans une banque, dans une entreprise de nettoyage industriel… J’ai appris des choses qui me servent aujourd’hui, mais je suis revenu au domaine, vers l’âge de 24 ans. J’ai essayé et je suis resté. » Nous 
sommes en 1984. Il rejoint son cousin Frédéric, avec l’idée de travailler le sol et de tenter une autre approche de la vigne, en développant, avec leurs parents, l’idée de terroir et de grands crus, comme le Furstentum Gewurztraminer.
La valorisation des terroirs
« Notre idée était d’avoir trois-quatre catégories de vins : le classique, où la notion de cépages est importante, les vins de terroir, où le goût est primordial et moins marqué par le cépage et les vins liquoreux », explique Philippe Blanck. Auparavant, le domaine produisait davantage de vins de cépage, jusqu’à l’arrivée des vins de terroir en Alsace. «
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