Avec une popularité qui ne se dément pas et une offre gastronomique ambitieuse qui ne cesse de s’étoffer en France et à l’international, Cyril Lignac est un observateur avisé du monde de la restauration. Implantation à l’étranger, recrutement, modèle économique de la haute gastronomie, course aux étoiles : nous passons au crible de son regard perçant tous les sujets brûlants du moment.
Vous avez ouvert il y a deux ans à Londres dans le quartier de Mayfair. Quel bilan faites-vous de la situation post-Brexit ? Y vivez-vous les mêmes difficultés de recrutement qu’en France ?
Cyril Lignac : Depuis le Brexit, beaucoup de choses ont changé. C’est un peu compliqué pour faire venir des collaborateurs en Angleterre notamment à cause des visas. Mais en termes de business, de restauration, les Londoniens
sont bien là et les touristes viennent toujours à Londres. Londres reste une capitale très artistique, avec la Frieze Art Fair, les Fashion Weeks, des événements qui amènent de l’énergie. En Angleterre, ce ne sont pas tellement les Anglais qui font ce métier, c’est très cosmopolite. En dehors de mon chef, qui est de Newcastle et de mon directeur de restaurant, qui est londonien, l’équipe vient de partout.
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