Catherine Quérard et Thierry Marx ont demandé au ministre de l’Economie Bruno Le Maire d’organiser une réunion au cours de laquelle leurs organisations professionnelles pourront, sous son égide, convenir avec les principaux fournisseurs d’énergie des modalités de renégociation des contrats aux tarifs « hors sol », mettant selon eux en péril la viabilité de leurs adhérents.
Selon une enquête menée par leurs syndicats respectifs, le GHR et l’Umih, 59% des professionnels restent tenus par des contrats d’approvisionnement en énergie à des tarifs extrêmement élevés, supérieurs à 180€ le MWh alors que le prix du MWh se situe à moins de la moitié de ce prix. 10 à 15% des professionnels seraient même liés par des contrats avec des tarifs dépassant les 350 € le MWh, des « contrats dangereux car ils pèsent sur la rentabilité des entreprises », expliquent le GHR et l’Umih. L’électricité représente en moyenne 3,8% du chiffre d’affaires des professionnels de l’hôtellerie-restauration. Les deux organisations rappellent que le « chiffre des défaillances d’entreprises dans le secteur a augmenté de 44,6 % entre 2022 et 2023 selon la Banque de France ».
« La renégociation s’impose mais elle exige pour être efficace, le soutien du ministre et l’accompagnement de nos syndicats. Il est nécessaire de réactualiser la charte signée par les principaux fournisseurs en octobre 2022, pour embarquer tous les intervenants du secteur de l’énergie et leur demander de mettre en place un vrai mécanisme de renégociation des contrats en cours, avec des résiliations sans frais », concluent Catherine Quérard et Thierry Marx.
T.T.
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