Avec 600 adhérents et 200 dossiers en attente de validation, l’appellation « restaurant de qualité » a su recueillir les suffrages des restaurateurs pour participer à ce grand mouvement militant. Depuis le mois d’avril 2013, le maillage géographique s’est étendu à l’ensemble du territoire avec 120 chefs référents en région aujourd’hui. Un an après sa création, le Collège Culinaire de France passe une seconde étape en annonçant son développement stratégique. Le point avec Christian Regouby, fondateur de Cinquième Pouvoir, passionné de gastronomie et Délégué Général du mouvement militant « Restaurant de qualité ».Votre programme a été bâti autour de deux axes principaux. Pouvez-vous les détailler ?
Christian Regouby : Le principe de base du Collège Culinaire de France et de l’appellation « Restaurant de qualité » repose sur l’indépendance. Une indépendance financière puisque le mouvement ne vit que grâce aux cotisations des adhérents. Une indépendance vis à vis des organisations professionnelles qui défendent les intérêts de la profession alors que nous faisons la promotion d’un métier. Enfin, nous revendiquons une indépendance vis à vis des politiques puisque nous ne sollicitons aucune subvention publique et que nous ne sommes absolument pas tributaires de l’industrie agro-alimentaire. Au-delà de cette indépendance, le Collège Culinaire de France a mis en place un programme stratégique qui s’articule autour de la contribution au développement économique et social de la gastronomie traditionnelle française d’une part et de la construction d’un nouveau leadership culturel pour cette gastronomie d’autre
Il reste 78% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Le Chef à partir de 37€
Créer un compte
