Pour ce couple dont la rencontre date du lycée hôtelier, l’histoire s’écrit ensemble – lui en cuisine, elle en pâtisserie, avec une exigence commune, dans cette région toulousaine chère à leur cœur.
Né à Paris, Théo Fernandez quitte la capitale pour Toulouse au décès de son père. « Ça a forgé mon caractère et ce que je suis maintenant », dit-il de cette épreuve. Rien ne prédestinait ce bon élève, dont la famille n’appartient pas au monde de la restauration, à devenir chef. « Je m’ennuyais et j’avais besoin de faire quelque chose de concret, ça me paraissait essentiel de faire quelque chose de mes mains », analyse-t-il avec le recul. À la fin de la classe de 3e, sous l’impulsion de sa mère, il effectue un stage chez Michel Trama, triplement étoilé à Puymirol. « Ma mère m’a dit : “Si tu veux faire de la cuisine, il faut commencer par le top pour voir si ça te plaît”. » Sa vocation s’en trouve confirmée et donne la tonalité à la suite de son parcours. « Je voulais être le meilleur, sans écraser les autres. Soit je fais les choses à fond, soit je ne les fais pas », reconnaît-il. Théo Fernandez passe 3 ans et demi au Shangri-La** – époque Philippe Labbé. Il y apprend l’exigence.
Il reste 75% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Le Chef à partir de 37€
Créer un compte