Christophe Pelé jouit d’une personnalité qui ne passe pas inaperçue. C’est d’abord une attitude avenante, puis vient le timbre grave d’une voix dont le débit de parole saccadé en fait une véritable signature sonore. Lui que certains qualifièrent un temps d’enfant terrible des fourneaux semble avoir trouvé l’apaisement au Clarence, la table de la résidence parisienne du Domaine Clarence Dillon. Dans cette atmosphère feutrée au charme d’antan, il s’adonne à proposer ce qu’il aime et qu’il a toujours réalisé, une cuisine spontanée et inspirée.
« Dans ma brigade, j’ai un ancien élève de Ferrandi Paris qui y est retourné il y a quelques jours. L’un de ses professeurs lui a alors demandé dans quel établissement il travaillait désormais. Il a alors indiqué : ʺAu Clarence !ʺ Ce à quoi son
professeur lui a répondu : ʺChez l’ancien bad boy ?!ʺ Visiblement ce fut mon surnom pendant un temps ! » raconte, amusé, Christophe Pelé, chef du Clarence, table doublement étoilée avenue Franklin-D.-Roosevelt à Paris. Un univers de boiseries, de marbres et de tapisseries, bien loin de celui dans lequel grandit le chef, natif de Châtenay-Malabry dans les Hauts-de-Seine. « À 15 ans, mes parents déménagent en Touraine. J’effectue ma troisième là-bas et cela se passe moyennement bien… Je venais de la
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