Le 13 décembre, Pascal Mousset, président du GNI Paris Île-de-France a demandé des explications à la Mairie de Paris concernant l’interdiction du chauffage sur les terrasses fermées par des stores.
« Si les textes nationaux posent en effet le principe d’une interdiction du chauffage des terrasses, ils prévoient aussi la possibilité de chauffer des terrasses à la condition qu’elles soient fermées par des écrans rigides et couvertes soit par un toit rigide soit par un store. La Mairie de Paris nous refuse cette dernière possibilité sans explication, le 1er adjoint ayant même annulé notre rendez-vous prévu initialement début novembre », déplore-t-il.
Ces mesures avaient été prises en avril dernier, afin de réduire l’empreinte carbone des cafés, bars et restaurants parisiens. Les terrasses entièrement « couvertes et fermées sur les faces latérales par des parois solides reliées par une jointure à l’air de la paroi supérieure » faisaient alors partie des exceptions, sous réserve que l’autorité compétente ne s’y oppose pas.
Selon le GNI Paris Île-de-France, plus de 40 % des professionnels de la capitale ont engagé des dépenses pour adapter leurs terrasses aux conditions prévues au niveau national, et ainsi pouvoir continuer de les chauffer. Les ¾ d’entre eux auraient ainsi investi plus de 5 000 €.
I.E.
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