Depuis plusieurs années, l’axe culinaire France-Japon n’a jamais semblé aussi fluide. Alors que les saveurs du pays du Soleil-Levant n’en finissent plus de séduire et d’inspirer les plus grands chefs français, les tables hexagonales voient aujourd’hui émerger une génération entière de chefs japonais qui transcendent notre cuisine. Aujourd’hui, 21 chefs japonais sont étoilés en France, un chiffre qui augmente chaque année. Pour mieux comprendre cette tendance structurelle, le magazine Le Chef a rencontré cinq chefs nippons qui se sont réappropriés avec talent les codes de notre patrimoine gastronomique.Il y a ceux qui, comme Toru Okuda, veulent faire découvrir l’art gastronomique japonais à travers les produits français. Et il y a les autres chefs qui, comme Kei Kobayashi, ont appris au Japon ou en France, et qui travaillent pleinement la gastronomie française. Aujourd’hui, plusieurs dizaines de chefs nippons transcendent les produits de nos terroirs avec talent.
Ce phénomène n’est pas nouveau, loin de là. Parmi les pionniers figurent Hiroyuki Hiramatsu qui fut le premier Japonais à obtenir une étoile en France en 2002. Les gastronomies japonaises et françaises sont différentes mais possèdent un point commun qui explique cette attirance mutuelle : elles jouent un rôle essentiel dans leur patrimoine culturel respectif.
Cette fusion franco-japonaise est donc une tendance durable. Preuve en est : les écoles Tsuji, dont le premier centre de perfectionnement en cuisine française uniquement dédié aux élèves japonais a ouvert à Liergues en 1979. Chaque année, l’école forme sur
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