Carole Soubeiran
Maison Soubeiran
Lunel (34)
Dans son restaurant de Lunel, Carole Soubeiran s’est longtemps contentée de proposer une cuisine familiale et sincère, héritée de son histoire familiale. Jusqu’au jour où elle a osé crever le plafond de verre pour se lancer dans la gastronomie.
Ce fut longtemps une table réputée pour les bons leveurs de fourchette, ceux qui n’hésitaient pas à faire le déplacement depuis Nîmes ou Montpellier pour les plats protéinés de la cheffe qui faisaient fureur. Une cuisine liée à un certain atavisme familial pour cette fille et petite-fille de bouchers-charcutiers aux halles. Alors forcément, la cuisine de Carole devait beaucoup à sa qualité, et pas mal à ses quantités. Un peu frustrant pour celle qui est venue à la cuisine en autodidacte, après des études de communication et sciences du langage à l’Université de Montpellier, même si elle a fait plusieurs années des saisons dans le restaurant qu’ont tenu à un moment ses parents dans la préfecture héraultaise. « Une fois que nous nous sommes installés à Lunel à l’Est de Montpellier en 2010 avec Benjamin mon mari, les clients qui savaient qui j’étais m’ont vite demandé les charcuteries de mes parents », confie Carole Soubeiran. Qui se prend au jeu de cette cuisine franche et généreuse, « et qui m’a appris à tout travailler ». Les bavettes, ris de veau et autres andouillettes n’ont plus de secrets pour elle. Au fur
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