
La cuisine n’était pas pour lui une vocation précoce. Mais lorsque le déclic s’est fait ressentir, le feu d’une passion incoercible s’est emparé de Benoit Potdevin, le poussant chaque jour à devenir meilleur. Un feu rapidement devenu brasier, occupant depuis chaque seconde la vie du chef.
La question de l’orientation s’est posée sur le tard pour Benoit Potdevin, qui s’est finalement résolu à prendre une décision après le collège. « J’hésitais entre les métiers du transport et la cuisine, 2 voies qui se ressemblent par leur dynamisme. Mais je n’ai pas eu de vocation immédiate » se souvient ce Messin de 37 ans – reconnaissant toutefois avoir « peut-être été orienté par une sensibilité particulière au goût du produit » transmis par son grand-père, propriétaire de vastes terrains agricoles. « Lorsque je travaille les fraises aujourd’hui encore, je retrouve la saveur de celles de mon grand-père. Je crois que cuisinier est un métier de souvenirs, de transmission de sensations et d’émotions. » Des mots précis et éloquents qui témoignent d’un sens du goût unique et d’une sensibilité hors norme pour un univers que le jeune Benoit a mis quelques années à identifier… avant de s’y vouer corps et âme.
DES ÉTOILES PLEIN LES YEUX
Il effectue BEP et bac pro en alternance au
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