Aurélien Merot : finesse & générosité d’un terroir bien-aimé

Aurélien Merot : finesse & générosité d’un terroir bien-aimé
photos ©ADC

Aurélien Merot
Auberge du Cep* à Fleurie (69)


Simplicité et joie de vivre seraient-ils les ingrédients de la réussite ? Il semblerait que ce soit le cas avec Aurélien Merot à l’Auberge du Cep. Le chef, qui prend la vie comme elle vient, n’a d’autre objectif que de continuer à écrire l’histoire de cette institution du Beaujolais, au-dessus de laquelle brille une étoile depuis 4 ans maintenant.


 


C’est parce qu’il ne s’est jamais lassé des grandes tablées familiales autour desquelles virevoltaient ses grands-mères, sortant des cuisines les bras chargés de victuailles, qu’Aurélien Merot s’est engagé dans la voie de la restauration. Si le prestige des insignes de sapeur-pompier l’attirait également, il a fait le choix de l’école hôtelière « car pompier, ça n’était pas rassurant pour mes parents. Tandis qu’en cuisine, on ressort avec un diplôme ». Il apprend ainsi les bases au lycée Brillat-Savarin non loin de Mâcon, où il est né. Ses certitudes se confirment lors d’un stage au sein des établissements de Georges Blanc. « C’est là que j’ai décidé de m’orienter vers la gastronomie, plutôt que la vers la restauration traditionnelle. »
Peu après avoir décroché son diplôme, à 20 ans tout juste, il fait ses premiers pas à la Brasserie Le Nord (Bocuse) à Lyon. « L’exigence était la même qu’à Collonges, avec le volume en plus, soit 200 couverts par jour environ ! À l’époque, cela me


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