Aujourd’hui, il fait partie de ceux qui bousculent les codes, tout en gardant la tradition chevillée au cœur. Adrien Descouls revisite le terroir auvergnat au Broc dans son restaurant qui porte le nom de son ADN créatif : Origines.
Un enfant terrible. Adrien Descouls n’est pas venu à la cuisine, c’est la cuisine qui est venue à lui. « À la base, c’est par défaut que je suis arrivé dans le milieu. J’étais en rejet total de l’école. C’est ma mère qui m’a inscrit au lycée hôtelier de Chamalières », se rappelle-t-il. Mais le garçon du Puy-de-Dôme a cultivé, sans le savoir, un amour profond pour le goût.
Par gourmandise d’abord, « j’étais celui qui préférait le goûter aux parties de foot ». Mais aussi par héritage familial avec des grands-mères fines cuisinières, lyonnaise pour l’une, toulousaine pour l’autre, et une arrière-grand-mère qui avait officié sur les pianos du George V avant la Première Guerre. Un bagage émotionnel qui le porte encore aujourd’hui.
La découverte de l’univers culinaire commence à 15 ans, derrière les fourneaux du Château de Codignat avec son chef étoilé de l’époque, Stéphane Dupuy. « Mon premier poste, c’était de sortir les cocottes du four et tailler les garnitures aromatiques. J’ai beaucoup appris sur les cuissons en ayant le nez devant
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