Auffe : plante utilisée par les marins pour construire leurs paniers et filets de pêche. En provençal, l’auffe de vient « auffo » : c’est le nom qu’a choisi Coline Faulquier pour ouvrir le second chapitre de L’Épuisette, à Marseille. « On voulait un nom qui ait du sens, et qui mette en avant Marseille », explique cette dernière.
L’établissement, repris par la cheffe de Signature* et The Social Club, devrait rouvrir ses portes courant avril. Plusieurs travaux sont en cours, pour créer notamment un accès PMR ainsi qu’une salle plus intimiste, de six à huit couverts. La salle principale, elle, conserve ses 35 couverts. Côté décoration, l’espace sera épuré, moderne et élégant : « quelque chose qui me ressemble. » Les matériaux bruts et la minéralité, en hommage au rocher sur lequel est juchée cette institution de la Citée phocéenne, côtoieront les grandes baies vitrées, qui donnent sur la mer. « On ne veut pas changer l’âme du lieu », confie Coline Faulquier.
L’offre, quant à elle, n’est pas encore définie. Elle sera bien entendue « tournée vers la mer, avec beaucoup de poisson. » Végétale et iodée, à l’image de ce que propose déjà la cheffe à Signature, elle devrait changer une fois ses marques prises à Auffo : « Le lieu va m’apporter une vision différente des choses, et ma cuisine va forcément évoluer. »
Hormis quelques départs, l’ensemble des anciens salariés de L’Épuisette resteront à Auffo, pour composer une brigade de 8 à 10 personnes en cuisine et de 7 en salle. « C’est un lieu emblématique, qu’il me tient à cœur de faire revivre, une institution qu’il faut faire perdurer, tout en faisant honneur aux Marseillais. Ça a tellement fait polémique, que c’est un véritable challenge », sourit la cheffe.
Et pour Signature, Coline Faulquier l’a mis en vente, mais entend bien honorer son étoile jusqu’à la fin mars. « J’ai du mal à m’en séparer, je vais peut être essayer de trouver un chef pour l’exploiter en mon nom, le temps de la vente », conclut-elle.
I.E.
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