À 5000 contaminés et 3000 patients en réanimation, rouvrez les restaurants !

Imaginez un monde où les cafés, les bars, les bistrots, les restaurants, les discothèques et les hôtels n’existeraient pas. Où tous ces établissements, qui concourent à la vie sociale, seraient fermés. Plus de repas entre amis, plus d’apéritifs, plus de lien social.
Nous y sommes.
Le gouvernement a réussi à réaliser l’impensable.
La dictature sanitaire a eu raison de notre mode de vie en société.
Bien sûr, avec la perte de ce lien social, il sera difficile de compter les morts dues au suicide des professionnels poussés à bout et des citoyens en dépression.
Évidemment, il est compliqué de trouver le juste équilibre.
Chacun peut mesurer aujourd’hui en période de confinement, la vacuité de la vie sans tous ces établissements qui savent accueillir leurs clients et qui sont des lieux de vie.
Ces restaurateurs assurent le charme de nos villes et de nos villages et contribuent au développement économique local.
Ces professionnels courageux, qui sont un exemple pour tous nos jeunes, ont pris le risque de se lancer, d’investir, d’embaucher, et, dans un environnement économique fortement dégradé, continuent à former, à batailler pour survivre, ainsi qu’à aider tous leurs fournisseurs, en particulier les petits producteurs. Les restaurateurs ne vivent pas d’aides et de subventions, ils ne sont pour la plupart d’entre eux pas salariés.
Ils ne sont pas protégés.
La profession a défini un cahier des charges sanitaire


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